Béatrice Utrilla

Béatrice Utrilla

Documents d’artistes Occitanie updated on September 25, 2023

Whether making use of video, photography, installation, text or sound, Béatrice Utrilla’s work examines the status of the image and the relations between the individual and contemporary society.

#2020

C’est cette intimité nouvelle avec nos « home », que Béatrice Utrilla s’approprie et questionne. Elle capte des images familières de portes et fenêtres, de couloirs, d’escaliers vides, où seules vivent des plantes d’appartement telles des sentinelles, derniers témoins d’un temps révolu. A partir de ces fragments elle recréé des univers, d’autres paysages, d’autres histoires. (Sylvie Veyrac, extrait)

Les Séductrices

Jardin intérieur

La pérennité fragile et précaire de l’installation des images, à la fois étranges et familières, dresse une forme d’exposition transformée faite de séquences et montages d’intelligibilité à découvrir : un imaginaire d’images. Souvent chipées à des réalités banales comme un champ de fleurs sauvages ou une plante d’appartement dans son pot, Béatrice Utrilla fait de ce butin d’images un jardin intérieur. (Gérard Tiné, extrait)

États des lieux intérieurs

PAR A DICE

Image-objet, image-écran, image-mouvement, image-son, l’œuvre de Béatrice Utrilla questionne le statut de l’image et singulièrement de la photographie en explorant différentes modalités de sa production et de sa monstration ou de sa mise en scène. L’image n’est ici jamais comprise comme une seule réalité univoque. Elle est souvent l’objet d’appropriation et d’un travail de « re-photographie ». Les images se connectent et résonnent entre elles pour composer une autre réalité fictionnelle, poétique, scénographique. L’exposition PAR A DICE propose un véritable parcours architectural, dans lequel le visuel et le sonore forment un espace plastique et mental. Si les images et les installations de Béatrice Utrilla constituent bien des traces d’une expérience du réel, elles offrent surtout l’opportunité à chacun·e de recréer ses propres liens, de s’immerger et de se projeter dans l’œuvre. À la manière d’un miroir, le travail de Béatrice Utrilla ne figure-t-il pas moins le reflet du vécu que les échos de notre propre désir ? (Jérôme Carrié, extrait)