Virginie Loze crée un univers peuplé de créatures hybrides troublantes, prises dans des situations cocasses. Sa manière d’appréhender le monde se traduit à travers le prisme de la fantaisie et de la subversion. Son humour sans concession rappelle les caricatures et les comics de la culture underground. Ses images révèlent les menaces qui défient l’individu et les atteintes portées à son intégrité. Leurs origines sont issues de préoccupations sociétales, politiques et environnementales contemporaines.
L’artiste a commencé par des dessins à la ligne claire sur différents formats, évoluant avec l’intégration de fragments vidéo projetés. Par la suite, l’emploi du pastel sec sur grands formats lui a permis de déployer ses formes narratives. Aujourd’hui, elle utilise la peinture acrylique sur toile. En parallèle, l’artiste réalise des commandes in situ sous la forme de fresques monumentales.
Son tracé libre et spontané fait apparaître des grotesques composites. Surgissent de ces mondes des métaphores lyriques de situations personnelles et universelles. Guidées par le conscient et le refoulé, ces figures ambigües apparaissent dans des images doubles et énigmatiques. Saisies dans de rigoureuses compositions, elles servent de fulgurantes allégories aussi déroutantes que des images-rêves et des visions heuristiques.

Virginie Loze

Artistes, designers, photographes

Heike Aumüller, Roger Ballen, John Bock, Olaf Breuning, Maurizio Cattelan, Luigi Colani, Georganne Deen, Zush Evru, Guo Fengyi, Fra Angelico, Sam Friedman, Gelitin, Peter Halley, Uwe Henneken, les tablas Huicholes, Qasim ibn’Ali, Wassily Kandinsky, Solange Knopf, Joel Kyack, Les Lalanne, Kris Lemsalu, Eugène Leroy, Le Livre des Rois persans, Paul McCathy, Damien Michaels, Mu’in Musavvir, Jean Pierre Nadau, Pablo Picasso, Pavel Pepperstein, Raymond Pettibon, Bashdan Qara, Jorge Queiroz, Karine Rougier, Park Kyung Ryul, Jim Shaw, Friedrich Schröder Sonnenstern, Sorolla, Saul Steinberg, Jessica Stokholder, Ryan Trecartin, Alecksandra Waliszewska, Gary Webb, Peter Witkin

Ouvrages

Les travailleurs de la mer, Victor Hugo
Outrage public à la pudeur, Tom Sharpe
L’herbe rouge, Boris Vian 
Les saisons, Maurice Pons 
L’inspecteur des caveaux, Erick McCormack
Effractions, Joy Williams
L’étage des morts, Hugues Pagan
Le Saule, Hubert Selby Junior
Le portier, Reynaldo Arenas
Une œuvre déchirante d’un génie renversant, Dave Eggers
La grande garde, Antoine Sénanque
Mort à crédit, Louis Ferdinand Céline
Eldorado 51, Marc Trillard

Cinéastes

Federico Fellini, Alejandro Jodorowsky, Peter Watkins, Fernando Arrabal, Raymond Depardon, Claude Lelouch, Jean-Luc Godard parce qu’il est à la fois : voyeur et pudique, vif et atone, moqueur et sacralisateur, inventif et mimétique, énigmatique et évident, politique et asocial, absurde et intelligent, trivial et métaphysique, sensuel et intelligent, référencé et drôle, rouge et bleu et en camaïeu, personnel et universel, proverbial et anodin, jubilatoire et frustrant, décalé et concentré.

Documentaires

Le grand tour, Jérôme Le Maire 
Système K, Renaud Barret 
Honeyland, Tamara Kotevska et Ljubomir Stefanov 
Pour Sama, Waad Al Kateab et Edward Watts
Tarnation, Jonathan Caouette
Human flow, Ai Wei Wei

Film

Men and chicken, Anders Thomas Jensen
Pompeï, Anna Falguères et John Shank
La grande bouffe, Marco Ferreri 
The fall, Tarsem Singh
Eraserhead, David Lynch
El topo, Alejandro Jodorowsky
Les harmonies Werckmeister, Béla Tarr

Auteurs et compositeurs

Brigitte Fontaine, Serge Gainsbourg, Barbara, Françoise Hardy

Citations

« La culture est la règle, l’art est l’exception » Jean-Luc Godard.
« Ce que l’on est incapable de changer, il faut au moins le décrire » Rainer Werner Fassbinder
« Si vous voulez le pouvoir, un moment viendra où vous devrez propager des fictions, si vous voulez la vérité un moment viendra où il vous faudra renoncer au pouvoir » Yuval Noah Harari « Sapiens » « Homo Deus »
« Une œuvre d’art n’est supérieure que si elle est en même temps un symbole et l’expression exacte d’une réalité » Guy de Maupassant
« Notre inconscient est traversé par des archétypes des grands schémas primitifs qui appartiennent à l’aube de l’espèce humaine. Les mythes, les légendes, les peurs primitives ; quand un fait, un tableau nous rappelle ces drames, nous sommes alors touchés en profondeur et même submergés par une émotion qui nous dépasse et qui appartient à toute l’humanité » Carl Gustav Jung