Valérie du Chéné développe une pratique de peinture, installation, volume et dessin, autour d’axes majeurs, à savoir: la couleur, la relation à l’autre et l’expérience de l’espace.
Se déployant autant à grande échelle (dans des lieux d’exposition, ainsi que dans l’espace public, sous la forme de wall paintings
ou d’installations) que dans la dimension plus intime des dessins, gouaches ou des objets, son travail embrasse des formes diversifiées où le langage se révèle être une présence constante, mais discrète.
Les gestes de découvrir et recouvrir ponctuent sa pratique, d’un point de vue physique (recouvrir des surfaces de peinture pour les rendre visibles) ou symbolique (découvrir des réalités et mécanismes de vie).
Depuis de nombreuses années, elle collabore avec l’historienne Arlette Farge, dans un dialogue qui implique le texte et l’image, et depuis quelques années avec l’artiste Régis Pinault, dans le cadre de plusieurs projets qui lient cinéma, volume et peinture.

Les films

Michelangelo Antonioni, Le désert rouge
Chantal Akerman, Saute ma ville
Pier Paolo Pasolini, Comizi d’amore
Fernand Deligny, Le moindre geste
Alain Guiraudie, Ce vieux rêve qui bouge
Les Shadoks

Les Lectures

Arlette Farge, Le goût des archives
Georges Perec, Lieux
Gertrude Stein, The Making of Americans
Fernand Deligny, Graines de crapules
Derek Jarman, Chroma, un livre de couleurs

Les artistes

Les Primitifs italiens, en particulier Giotto, Pietro et Ambrogio Lorenzetti, Simone Martini
Bruno Munari
William Kentridge
Pierre Huygues, Blanche neige (vidéo, 4mn, 1997)
Ann Veronica Janssens
Raoul de Keyser
Etel Adnan
Judy Chicago
Derek Jarman, Blue

Les citations

« Rose is a rose is a rose is a rose”, Gertrude Stein dans Sacred Emily
« L’espace est un doute : il me faut sans cesse le masquer, le désigner;
il n’est jamais à moi, il ne m’est jamais donné, il faut que j’en fasse la conquête” George Perec dans Espèces d’espaces