Peintures sur toile

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C’est une forme organique luminescente flottant sur un fond bleu nuit. La forme s’apparente à un embryon pourvu d’un œil orange rayonnant, ou bien est-ce le profil d’une tête hilare à bouche rose, ou encore une oreille ? La polysémie de cette grotesque évoque peut-être le devenir de cet embryon.

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Il s’agit des parties inférieures de deux corps superposés. Les jambes de l’un sont posées sur le sommet de la jupe en forme de dôme de l’autre plus imposant, agenouillé. L’ensemble évoque une créature rampante, à coquille ; affublée d’une tête pivotante, prolongée de deux trompes ou tentacules bleus. Son œil unique est le nombril du petit corps assis. Il est question dans cette grotesque de l’interdépendance générationnelle mais aussi de la part d’enfance en chacun de nous qui façonne, pilote et guide notre existence.

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C’est une silhouette hybride composée d’une jambe féminine gainée d’un bas jaune clair prolongée d’une tête bleu pâle surmontée d’une coiffure composée de très grandes bouches rougeoyantes entrouvertes sur des cavités bleu foncé. Son œil et sa bouche sont remplacés par deux ronds colorés reliés par un anneau. Peut-être s’agit-il d’érotisation mentale non dite et non vue. 

V. L.