A fire circle for a public hearing

Maheke explore la tension entre l’hypervisibilité et l’effacement. Associant installation, vidéo, son et performance, l’exposition au Vleeshal s’est transformée et adaptée tout au long de sa durée. Des rideaux ressemblant à des décors de théâtre ont été installés dans la galerie et ont servi à la fois d’accessoires pour les performances et de délimitation des espaces, tandis que des planètes flottantes esquissent une cosmologie spéculative de mondes interconnectés. Une œuvre sonore, composée en collaboration avec l’artiste Sophie Mallett, jouait en boucle et accompagnait une vidéo muette représentant le corps dansant de Maheke - présent et persistant, mais pas toujours pleinement visible.

Tous les week-ends, des performeurs ont exécuté une série de chorégraphies pendant toute la durée de l’exposition. Combinant la parole, le mouvement et la danse, les artistes ont incarné différents personnages, tels que le fantôme, le drag king et l’oracle. Les performances ont revisité des fragments de l’histoire de l’art et de la culture populaire, en travaillant à partir de textes, d’images, de musique, de performances et de films préexistants. La performance de Felix Gonzalez Torres, Untitled (Go-Go Dancing Platform) (1991), a par exemple été retravaillée et reproduite, avec des gestes tirés des répétitions du Dangerous World Tour de Michael Jackson en 1992.


Extrait traduit de la présentation de l’exposition, Vleeshal Center for Contemporary Art, Middelburg, Pays-Bas