Quidam

2025

Vues de l'exposition personnelle
Dans le cadre du festival Inouï
ÉCHOTONE, Ganges
Suite à une résidence de recherche-création

Que changerait dans notre société un mode de communication fondé uniquement sur des signes gestuels, en remplacement de la parole ? Telle est une des questions centrales que Geoffrey Badel pose dans sa résidence de recherche-création à ÉCHOTONE, entamée en 2024. Le silence est habité dans sa pratique artistique où les mondes de l’invisible et de l’inaudible prennent la forme d’installations immersives composées de dessin, sculpture, rituel et performance.

L’exposition Quidam est le fruit de cette recherche. Son titre renvoie à une interrogation autour de la designation d’un·e ou plusieurs êtres qui peuvent être autant des proches que soi- même, assurant la communication entre ici et au-delà. Le public est invité à découvrir un grand accrochage de dessins récents ou plus anciens, ponctué de fragments de textes et d’objets. Ce dispositif imbibé d’affects permet une plongée dans un récit où le rapport au monde silencieux et à sa transmission se dévoile indice par indice. Geoffrey puise dans sa relation à la surdité, telle qu’elle s’est tissée dans l’intimité familiale, pour nous inviter à une réflexion libre guidée par la voix, le souffle et les mains.


Texte extrait de la feuille de salle de l’exposition

© Adagp, Paris

Sans voix sans voir, 2021, dessins au graphite et au crayon rouge sur papier ancien, 15 x 22 cm