(H)all over 17 - Archipel #2

2019

Peinture murale à l'aquarelle
420 X 1500 cm

Mise en dialogue avec les œuvres de Florence Bazin, David Leleu, Michael Lilin, David Gommez

- Croquis
- Projections dans l'espace
- Photographies du montage
- Vues d'exposition

Ci-dessous deux croquis de l’espace que je découpe en trois parties. Ensuite je les redessine sur les murs de la pièce.

Comme vous allez le voir les interventions sont parfois hyper légères, juste un trait ou deux, quelques ombres. Même quand il y a beaucoup d’éléments c’est beaucoup de dessin et peu de peinture. Cela serait de la peinture murale à l’aquarelle.

D’autres œuvres accrochées dessus seraient évidemment les bienvenues dans l’idée.

J’aime bien l’idée d’ajouter des coins et creux dans cet espace déjà exigu dans lequel on a peu de recul pour appréhender l’espace : y ajouter de nouveaux espaces mais à une autre échelle ajoute du recul, mais complexifie l’ensemble. Cela permet une nouvelle appréhension de l’espace et donc de nouveaux modes d’accrochage, un “recul” fictif pour “encadrer” des œuvres peut-être plus petites.


Extrait d’un document de travail partagé par Emmanuel Simon


À l’École d’arts plastiques de Denain, l’intérêt pour les questions relatives à la « surface » et la « profondeur », repérées comme des points communs entre les pratiques des artistes invité.e.s, a été le point de départ des premières discussions entre artistes. Plusieurs pièces jouent sur ces deux questions selon des jeux d’échelle et de perspective dans les espaces de l’exposition - hall, couloir, escalier, etc.

Ainsi de l’aquarelle murale (H)all over17 – Archipel #2 d’Emmanuel Simon, saisissante par le choix de sa taille à l’échelle de la salle elle-même, mais aussi des maquettes aériennes de Florence Bazin (MC-15-15-0/1/2/3), ou encore de la pièce Regard brisé de Sylvie Quillet, singulière trouée à même le bâtiment.

Rappelons que si toutes les pièces n’ont pas été produites à plusieurs, toutes ont été discutées, commentées par les un.e.s et les autres lors de rencontres, d’échanges sur le Drive, pendant le montage de l’exposition. Il est remarquable que ces commentaires et discussions ont parfois ouvert la possibilité de parvenir à des formes particulières de co-création.

(…)

On remarquera donc que les artistes n’ont pas forcément « co-créé », au sens d’une création pour laquelle chacun.e produit en même temps que l’autre, mais ont souvent travaillé l’un après l’autre, l’un sur la pièce de l’autre, sur sa surface (Some elegant prank ou Your hand your lips de Michael Lilin exposé sur le travail d’Emmanuel Simon) (…)


Véronique Goudinoux, mayonnaise - (H)all over 17 – Archipel #2 : deux expositions ‘laboratoire’ des pratiques collaboratives contemporaines, 2019


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Croquis

Projections dans l’espace

Vues du montage

Vue du montage

Vues du montage: intervention de Michael Lilin

Vue du montage: intervention de Michael Lilin

Vue du montage