Cambium Liber

Cambium liber réunit sept artistes lié·e·s par des trajectoires personnelles voisines — entre France, Asie du Sud-Est et Asie de l’Est. Leurs réflexions se croisent autour des migrations, du déplacement, du deuil, de l’histoire, des écocides, de l’amour et de l’espoir : celui de la régénération par la mémoire et la transformation du savoir.

C’est ce que promet le cambium, cette couche aux fonctions régénératrices préservée derrière la partie externe brûlée des arbres. Du latin cambiare, changer, le cambium présente une plasticité d’adaptation : il modifie en permanence les propriétés du bois qu’il forme de façon à ce que l’arbre puisse s’adapter aux contraintes immédiates de son environnement. En stimulant du liber, du latin livre, une nouvelle strate en forme feuilletée pousse et permet à la sève de circuler à nouveau dans l’arbre.

À travers des pratiques diverses (performance, vidéo, installation, sculpture), Cambium liber apporte aux récits collectifs une dimension intime, personnelle, politique et poétique.

Extrait du texte de Manon Ficuciello à propos de l’exposition collective