Inclusion #4

Le 26 janvier 2019 à 21h00 - Rebecca Konforti à Emmanuel Simon, David Gommez, Florence Perrin-Bazin, Galerie Rezeda, David Leleu, Michael Lilin, Sylvie Quillet

Bonjour à tous,

Comme vous l’a évoqué Emmanuel, je suis en train de réfléchir à une composition qui ne serait plus véritablement un plan au sol mais quelque chose qui serait d’avantage comme une construction d’espaces enchevêtrés.

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J’aimerais que ces espaces soient habités d’objets ou de motifs afin de réaliser des peintures à la croisée des chemins entre Giorgio de Chirico et Renée Daniëls.

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À l’occasion de cette exposition collective, j’aimerais y faire cohabiter autant des éléments qui m’animent que les vôtres (si cela vous intéresse).

Pour cela, j’aimerais mettre en place une méthodologie afin de me laisser le temps de réaliser le travail et éventuellement le faire imprimer (si je reste sur cette idée). Je vous propose de m’envoyer les éléments que vous souhaitez partager avant le 15 février.
Il peut s’agir de quelque chose qui vous représente, de références qui nourrissent votre travail ou que vous appréciez simplement, de l’un de vos travaux en particulier ou d’un portfolio, de motifs qui vous habitent, musique, film….

De cette matière que vous me transmettrez, ainsi que de nos échanges, j’extrairai des formes pour construire une sorte de représentation/construction mentale de notre expérience collective d’exposition, qui, bien que ne reproduisant pas la réalité, pourra en être une extension.

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Si nos calculs sont justes, la voûte fait 320 x 128 cm. Il m’a été fait suggéré de ne pas faire un véritable monolithe mais de produire une construction qui se rapprocherait plutôt d’un décor : un côté « propre » et un côté creux avec la construction apparente. C’est une bonne idée, qui me plaît et qui m’a déjà chatouillé, je la garde donc en tête. Je vais faire plusieurs plans.

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Certain·e·s artistes et critiques ont récemment remarqué que le collage et l’assemblage sont parmi les procédés de co-création les plus fréquents.
On pourrait renvoyer à ces procédés la pièce Inclusion #4 de Rébecca Konforti, décrite par Emmanuel Simon comme une mise en abyme du projet général, une sorte d’exposition dans l’exposition des travaux de Galerie Rezeda, de David Gommez, de Michael Lilin, etc.

Mais peut-être plus que d’une forme d’assemblage d’œuvres d’artistes de l’exposition de Denain, la pièce de Rébecca Konforti met-elle en œuvre un autre procédé, atypique dans le champ des pratiques de co-création et repérable dans l’exposition dans son ensemble : celui de faire d’une œuvre le support d’une autre, dans un sens littéral mais aussi second, procédé conduisant à la création d’une sorte de chaîne entre les gestes artistiques des un·e·s et des autres.

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Véronique Goudinoux, mayonnaise - (H)all over 17 – Archipel #2 : deux expositions ‘laboratoire’ des pratiques collaboratives contemporaines, 2019


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