Titres à venir.
Paul de Sorbier
Laura Molton quant à elle, n’envisage pas de dispositif. Elle ne se projette
pas dans une forme installative et son projet réside dans l’image, dans les potentialités toujours renouvelées de celle-ci.
Ici, le spectateur peut regarder plus conventionnellement un film et entrer dans un moment de pure contemplation face à la somptuosité des images et des sons. L’artiste a pu filmer un site de fouille archéologique et par son montage, elle « organise » un va-et- vient entre des échelles de temps et d’espace. Alors tout devient magique : autant la nature « tellement plus longue que l’homme » que les objets étranges que les chercheurs ont apporté et les gestes si nécessaires et dérisoires qu’ils produisent pour leur permettre de poursuivre la quête du savoir.