Hormis Elie

2019

Gilles Elie pose lors en combinaison de peintre lors d’un cours de modèle vivant.

Corine Caulier, Philippe Lipka, Emmanuel Simon, Alban Bohez, Igor Andrews, Doriane Robert, Maëlle Verhille, Julien Gomel, Julie Kisylyczo, Jérémie Wauquier et Florence Heyman présentent des dessins lors de l’exposition mayonnaise.

Philippe Lipka porte la combinaison de Gilles Elie pour une performance lors du vernissage.

- Notes collectives sur un fichier partagé
- Photographies de la séance de dessin proposée par Gilles Elie au Centre d’arts plastiques et visuels de Lille
- Récit de la séance par Emmanuel Simon
- Vue de l’exposition mayonnaise
- Dessins des élèves du Centre d’arts plastiques et visuels de Lille
- Peinture du régisseur ayant servi de fond à la séance
- Photographies de la performance de Philippe Lipka lors du vernissage

Pour répondre à l’invitation d’Emmanuel Simon, j’ai choisi de prendre en compte le contexte qui porte l’exposition. Le CAPV est à la fois un centre d’art, un lieu d’exposition et une école d’art.

Ma pratique, habituellement, est celle d’un peintre en atelier mais mon rôle d’artiste est de m’adapter et de trouver des réponses plastiques pertinentes face à des situations nouvelles. En sortant de l’atelier, je m’expose. En acceptant de participer au projet lancé par Emmanuel Simon, j’accepte de jouer le jeu d’une nouvelle expérience. Le jeu qui nous est proposé, à moi et aux autres artistes, est collectif.

Il nous faut donc ensemble fabriquer une exposition, c’est à dire fabriquer des œuvres, trouver un titre, accrocher, communiquer, etc. C’est au groupe de définir des règles, un cadre (…) pour agir ensemble. A chacun de trouver sa place dans un jeu complexe d’interactions entre artistes pour préserver sa propre recherche tout en l’ouvrant à un projet collectif.

Ma proposition est de reprendre le fonctionnement d’Emmanuel, je décide donc de lancer une invitation. Lors de ma visite des lieux, j’ai beaucoup aimé le lieu et en particulier la salle de modèle vivant. J’ai proposé de poser comme modèle vivant habillé de ma combinaison blanche de peintre, le temps d’une séance de 3h. J’ai, à la fin de cette séance, invité les élèves à exposer leur dessin durant l’exposition. Moi, l’artiste, je deviens modèle et les élèves deviennent à leur tour « artistes » et exposent leurs œuvres à ma place. Ma subjectivité d’artiste est, le temps d’un accrochage, remise en question. Je m’efface, pour mieux réapparaitre dans le corps de l’exposition.

Le jeu de représentation se prolonge le jour du vernissage lorsqu’un autre artiste, Philippe Lipka, joue mon rôle en portant ma combinaison blanche de peintre brodée « ELIE ».

Accessoirement, le fond gris qui a servi à la séance de dessin qui n’est autre qu’une toile peinte tendue sur châssis peinte par un technicien du centre d’art devient, après qu’il la signe de son pseudo « SOBO » une nouvelle œuvre à accrocher dans l’exposition.

Gilles Elie

Le 4 mai 2019 à 16:26 - Gilles Elie à Marie-Joseph Pilette

Bonjour,

Je serai présent comme prévu le lundi 13 mai de 18h à 21h pour faire le modèle vivant dans le cours de Karina. J’ai déjà le billet de train, je pourrai arriver à l’école à 17h30 pour préparer le cours.

Pour cette séance, je souhaiterais accessoiriser les poses. Vous serait-il possible de faire mettre de côté pour cette occasion les accessoires suivants qui font partie des objets courants d’une école ou d’un lieu d’exposition, dans la limite du possible?

- 1 tréteau
- 1 escabeau
- 1 marteau
- 1 ou 2 pots de peintures (peu importe la couleur)
- 1 rouleau
- 1 règle
- 1 niveau
- 1 spot d’exposition

J’aurai moi-même dans ma besace quelque accessoires qui proviennent de mon atelier.