Je te l’avais dit que je m’envolerais
2011
Performance
1 heure 35 minutes
Le Majorat, Villeneuve-Tolosane
Une femme gît dans une vitrine habillée d’une splendide robe orange, robe du soir, ou robe que l’on porte à un mariage. Elle est immobile, sur le flanc gauche, les genoux légèrement repliés. Elle dort peut-être. Les yeux ouverts. Elle fait penser à un mannequin dans une boutique d’un goût douteux. Elle fait penser aux prostituées dans les vitrines. Elle fait penser à la Sainte Cécile de Stefano Maderno, sculpture de la basilique Santa Cecilia de Trastevere à Rome dont est inspirée celle de la cathédrale d’Albi. (…)
La femme en orange se lève soudain, colle son visage à la vitre pour le défigurer à la façon des enfants, esquisse des gestes d’envol, devient un oiseau grotesque, sort de la vitrine, monte sur une statue de cheval à l’extérieur, se renverse sur le dos et chante, faux, « je ne regrette rien », telle une amazone sans emploi.
Ana Samardžija, Mieux vaut chanter faux que tomber vers les hauteurs, extrait. Lire le texte en entier.

Je te l’avais dit que je m’envolerais, 2011, partition de la performance, dans Du cœur à l’ouvrage, 2014, édition

Je te l’avais dit que je m’envolerais, 12 mai 2011, performance, 1 h 35 min, Le Majorat, Villeneuve-Tolosane, photos Alain Cunnac

Je te l’avais dit que je m’envolerais, 12 mai 2011, performance, 1 h 35 min, Le Majorat, Villeneuve-Tolosane, photos Alain Cunnac

Je te l’avais dit que je m’envolerais, 12 mai 2011, performance, 1 h 35 min, Le Majorat, Villeneuve-Tolosane, photos Alain Cunnac

Je te l’avais dit que je m’envolerais, 12 mai 2011, performance, 1 h 35 min, Le Majorat, Villeneuve-Tolosane, photos Alain Cunnac

Je te l’avais dit que je m’envolerais, 12 mai 2011, performance, 1 h 35 min, Le Majorat, Villeneuve-Tolosane, photos Alain Cunnac